Les relations

Pour la psychologie classique, la communication entre deux personnes s’établit à travers des échanges d’information verbale (le discours) ou paraverbale (la prosodie, les mimiques, le regard, les gestes etc.). Tout se passerait donc au niveau des perceptions sensorielles, conscientes ou inconscientes.

Il manque à cette modélisation une composante essentielle : la perception extrasensorielle. Un même discours peut engendrer soit une excellente communication, soit des malaises profonds, qui s’expliquent par un échange plus subtil de même nature que la transmission télépathique. Soigner les relations que l’on peut avoir avec autrui en prenant en compte la seule communication sensorielle reste le plus souvent insuffisant. On peut certes amener ainsi un tiers à signer un contrat ou à verser une somme d’argent. Mais ce type de relation reste superficiel. Le moindre contretemps suffit à semer le doute et la mésentente.

Les relations basées sur une affinité plus subtile sont beaucoup plus solides et fécondes. Elles ne s’effondrent pas lors d’un choc ou d’une erreur de communication. On sent très bien que quelque chose de plus important que les mots ou les engagements l’alimente et la met à l’abri des vicissitudes de l’existence. Une confiance d’un autre ordre dépasse de loin ce que prétendraient garantir les meilleurs contrats d’affaires ou d’amitié.

C’est en travaillant sur soi de manière à préserver cette communication plus subtile que l’on pourra construire des relations vraiment fécondes et durables. Ou que l’on donnera aux relations potentielles le plus de chances de se construire spontanément. Là comme ailleurs, la dimension transcendante du psychisme est de loin plus efficiente que tous les stratagèmes de l’intellect et de l’affect…