Développer vos propres facultés extrasensorielles

Dans ce domaine, rien n’est joué d’avance. On ne peut se fier aux impressions que l’on a de soi-même ou des autres. On ne peut pas « vouloir » devenir extralucide. Rien ne sert de prévoir quel type de facultés se développera chez l’un ou chez l’autre.

C’est au contraire dans un état d’ouverture à l’inconnu, d’acceptation de ce que l’on est, d’abandon de l’orgueil, de la volonté de puissance, des complexes d’infériorité ou de supériorité, et de tout ce qui tisse notre ego et nous enferme dans l’illusion, que l’on peut réellement avancer. Comme si l’ego était l’ennemi numéro un du métapsychique.

Il faut savoir que les facultés extrasensorielles font simplement partie du fonctionnement normal, et ne pas désespérer de ne pas pouvoir retrouver tout de suite cette normalité. Passer par la volonté pour les développer alimenterait l’ego. S’irriter de ne pas en disposer le conforterait également. Il faut plutôt une sorte d’indifférence sans démission, de tolérance sans complaisance, de volonté sans investissement, d’obéissance sans servilité, d’abandon sans abdication. Ce que certains enseignements ésotériques appellent le « lâcher prise ».

Encore ne faut-il pas lâcher prise dans l’idée de devenir parfait, de trouver grâce aux yeux de Dieu ou aux yeux des hommes. Ce serait encore une fois se donner en pâture à l’ego et ses multiples avatars. Il faut lâcher même l’idée de lâcher prise.

Un verbe pourrait décrire cette attitude, ou plutôt cet état : le verbe « ÊTRE »… Mais attention : être, non pas « pour »… Être « parce que »… Parce que c’est la nature qui le veut, et que c’est notre nature lorsqu’elle peut s’exprimer sans distorsions.

Et le reste nous sera donné par-dessus la main, loin du désir et de la souffrance…